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EN BREF
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Jonathan Anguelov, entrepreneur et cofondateur de la licorne Aircall, exprime les préoccupations croissantes parmi les entrepreneurs de la French Tech. Face à une instabilité politique croissante, des propositions telles que la taxe sur les holdings et des augmentations de taxes, de nombreux individus brillants envisagent de quitter la France pour innover ailleurs. Anguelov souligne que l’État semble tirer les entrepreneurs vers le bas, entravant l’innovation nécessaire pour le pays. Malgré le climat actuel, il reste déterminé à développer un nouveau projet entrepreneurial dans les semaines à venir.
Dans un climat d’incertitude économique et politique, de nombreux entrepreneurs talentueux en France commencent à envisager l’idée de quitter le pays pour explorer des opportunités ailleurs. Jonathan Anguelov, cofondateur de la licorne Aircall, exprime les préoccupations croissantes de ses pairs et souligne les défis qui incitent ces professionnels à considérer d’autres destinations. Jettant un regard sur la situation actuelle, cet article met en lumière les raisons derrière cette réflexion et les pays potentiels qui attirent ces esprits innovants.
Une inquiétude grandissante parmi les entrepreneurs
Dans la French Tech, de nombreux entrepreneurs témoignent d’une inquiétude palpable face aux modifications des politiques fiscales et à l’instabilité politique. La récente proposition de loi qui vise à taxer les holdings ne fait qu’accroître ce sentiment d’incertitude. Des voix s’élèvent pour dénoncer une tendance qui pourrait pousser des entrepreneurs brillants à chercher refuge et inspiration à l’étranger. Jonathan Anguelov ne cache pas son frustration et sa crainte de voir la France devenir un pays peu accueillant pour l’innovation.
Les raisons de l’exil entrepreneurial
De nombreux facteurs poussent les entrepreneurs à envisager des horizons plus favorables. Parmi les motifs les plus souvent cités figuraient la dette abyssale du pays, le débat sur la taxe Zucman et une fiscalité qui semble de plus en plus lourde. Ces sujets sont devenus récurrents dans les discussions entre entrepreneurs, qui partagent leurs préoccupations dans des groupes WhatsApp et des forums en ligne. Les conversations portent souvent sur les avantages fiscaux offerts par d’autres pays, démontrant ainsi la volonté d’explorer de nouvelles frontières.
La fiscalité française : un poids lourd
Un des éléments clés de cette problématique est la fiscalité. Les entrepreneurs estiment que la pression fiscale augmente de jour en jour, les amenant à se demander s’ils peuvent prospérer en France. Les exonérations fiscales qui permettent à certaines startups de se développer pourraient également être restreintes par les nouvelles législations. Le projet de loi de finances envisage d’augmenter le seuil d’éligibilité au statut de jeune entreprise innovante (JEI), ce qui pourrait exclure de nombreuses startups du dispositif. Pour beaucoup, cela constitue un signal d’alarme quant à la viabilité de l’innovation en France.
Les pays d’accueil des entrepreneurs
Dans cette quête de meilleures conditions de travail, plusieurs destinations semblent séduire les entrepreneurs français. L’Espagne, la Grèce et l’Italie sont souvent mentionnées comme des alternatives viables. Par exemple, en Italie, un montant maximal de 200 000 euros s’applique sur les revenus de source étrangère, ce qui offre un cadre fiscal attrayant pour beaucoup d’entrepreneurs en quête d’un nouveau départ.
Espagne, Grèce, Italie : des alternatives attrayantes
Des pays comme l’Espagne et la Grèce offrent également des avantages fiscaux pour inciter les entrepreneurs à s’y installer. L’attractivité de ces pays repose sur leurs régimes fiscaux plus souples et leurs perspectives de croissance. Les entrepreneurs français se réunissent pour discuter des meilleurs choix de destination, en évaluant les incitations fiscales et les infrastructures de soutien à l’innovation.
Un appel à l’action pour la nouvelle génération
Éric Larchevêque, un entrepreneur éminent et camarade de Jonathan Anguelov, a récemment appelé les jeunes fondateurs à envisager l’option de quitter la France si les conditions ne s’améliorent pas. Cet appel a été fait dans un contexte où les débats budgétaires battent leur plein au Parlement. Beaucoup craignent que cette instabilité n’entraîne une fuite de cerveaux, freinant ainsi l’innovation et la croissance en France.
Un futur engagé pour ceux qui restent
Cependant, tout n’est pas perdu pour ceux qui décident de rester en France. Des entrepreneurs comme Jonathan Anguelov continuent de croire dans le potentiel de création et d’innovation au sein de l’Hexagone. Avec la volonté de lancer un nouveau projet entrepreneurial prochainement, il démontre que malgré les défis, la passion pour l’entrepreneuriat demeure forte. Son parcours exceptionnel est un exemple d’héroïsme entrepreneurial qui inspire de nombreux jeunes à poursuivre leurs ambitions, indépendamment des contraintes.
Le rêve d’une France renouvelée
Jonathan Anguelov, fort de son expérience, souligne l’importance d’un engagement renouvelé envers le soutien à l’innovation. Il suggère que la dette nationale pourrait être mise au service de l’innovation plutôt que de financer des dépenses sociales. Une transformation des priorités pourrait potentiellement changer la donne pour les entrepreneurs qui souhaitent bâtir l’avenir de leurs entreprises sans être étouffés par des charges financières inabordables.
Pour résumer, la France fait face à un défi de taille dans sa capacité à retenir ses entrepreneurs les plus talentueux. Des changements dans les politiques fiscales, combinés à un climat économique incertain, poussent de nombreux innovateurs à considérer d’autres options à l’étranger. Pourtant, pour certains, le désir de construire un avenir audacieux et inspirant en France demeure intact, malgré les obstacles. Cette dynamique ouverte à la réflexion et à l’action pourrait bien redéfinir le paysage entrepreneurial français dans les mois à venir.

Témoignages sur Jonathan Anguelov : L’Envol vers l’Aventure
Jonathan Anguelov, entrepreneur et investisseur, ne cache pas son inquiétude face à la situation actuelle en France. « Tous les entrepreneurs sont très inquiets de la situation actuelle. J’ai l’impression que nous virons complètement dans un pays communiste, » déclare-t-il avec une sincérité déconcertante. Son constat résonne avec les préoccupations d’un grand nombre de ses pairs, qui n’hésitent plus à envisager l’aventure à l’international.
La France, nation reconnue pour son innovation, semble pourtant étouffée. Selon Jonathan, beaucoup se posent la question de quitter le pays pour innover ailleurs. « Nous nous disons que nous allons nous faire de plus en plus taxer en France, » souligne-t-il. Les entrepreneurs ressentent une distorsion entre la mission de création et les lourdeurs fiscales qui pèsent sur leur volonté de développer des projets ambitieux.
Dans un contexte où des pays comme l’Espagne, la Grèce ou l’Italie suscitent un nouvel intérêt, Jonathan évoque des échanges dans des groupes WhatsApp où les conseils pour quitter la France circulent. « J’hallucine de l’existence de ce type de conversations, » avoue-t-il, tout en comprenant les motivations qui poussent certains à se tourner vers des horizons plus favorables.
À l’écoute des débats budgétaires au Parlement, Jonathan fait également part de ses craintes concernant le projet de loi de Finances 2026. Il met en lumière des mesures telles que l’augmentation du seuil d’éligibilité au statut de jeune entreprise innovante (JEI), qui pourrait exclure de nombreux acteurs essentiels à l’écosystème startup. « Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses pour plusieurs centaines de startups, » alerte-t-il.
Malgré un climat de plus en plus contrariant, Jonathan ne compte pas abandonner la France. « Si on met la dette au service de l’innovation ou de l’investissement, elle n’est pas un problème, » plaide-t-il. Optimiste, il prévoit de lancer un nouveau projet entrepreneurial dans les semaines à venir, témoignant ainsi de sa foi en un avenir meilleur, tout en restant vigilant face aux défis à surmonter.
